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Albert Cim, le bibliophile barisien
Alfred Kern, écrivain, plasticien et photographe en Alsace
André Dhôtel, écrivain du merveilleux quotidien
Gabriel Maurière, écrivain pédagogue
Louis Dumur, une plume au service de la France
Maurice Betz, un ami fidèle
Maurice Constantin-Weyer, l’esprit du Grand Nord
Maurice Renard, théoricien du merveilleux-scientifique
Michel Caffier, un lorrain de cœur
Michel Louyot, un grand connaisseur de l’Est
Paule Régnier, célébrité oubliée
René-Nicolas Ehni, l’irrévérence de la langue
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Alfred
1919-2001
Alfred Kern, écrivain, plasticien et photographe en Alsace
Fonds Alfred Kern (1919-2001)
sommaire
présentation de l'auteur
présentation du fonds
lieu de conservation
galerie
informations
Présentation de l'auteur
Corps du texte

Alfred Kern est un écrivain, plasticien et photographe. Il est né le 22 juillet 1919 à Hattingen en Rhénanie du Nord-Wesphalie (Allemagne) et est décédé le 12 septembre 2001 à Colmar. Il passe son enfance à Schiltigheim et Strasbourg dans le Bas-Rhin. Il fait ses études secondaires au collège Saint-Étienne puis au lycée Fustel de Coulanges à Strasbourg et poursuit des études de philosophie à la Faculté de théologie catholique à Strasbourg et à Clermont-Ferrand entre 1938 et 1940. Alfred Kern complète des études de philosophie et d’histoire aux universités de Heidelberg, Strasbourg, Leipzig et Paris.

Il s’installe en 1947 dans la capitale où il enseigne l’allemand à l’École alsacienne. Il se marie le 14 août 1948 avec Halina Niekrassov dont il a deux enfants. Alfred Kern fréquente à Paris des personnalités littéraires (Adamov, Ionesco, Sartre…) et cofonde avec Marcel Bisiaux (1922-1990), André Dhôtel (1900-1991) et Henri Thomas (1912-1993) la Revue 84. Il connaît le succès comme romancier dès son premier roman Le Jardin perdu, récompensé par le Prix Fénéon en 1950. Il a obtenu plusieurs prix dont le Prix Charles Veillon en 1957 pour Le Clown, le Prix Maurice Betz en 1959 pour L’Amour profane, ou encore le Prix Théophraste Renaudot en 1960 pour Le Bonheur fragile. Lecteur défricheur de littérature allemande chez Gallimard et membre du Conseil permanent des écrivains, il révèle des œuvres capitales de la littérature d’après-guerre, comme celles de Thomas Bernhard (1931-1989) ou de Fritz Zorn (1944-1976).

Après Le Viol (1964), Alfred Kern interrompt volontairement sa carrière de romancier pour se consacrer entièrement à la recherche scientifique, puis à la photographie et à l’écriture poétique (Gel et feu en 1989 et Le Point vif en 1991). Il n’a pas écrit en dialecte mais a publié de son vivant quelques poèmes en langue allemande, dont la majeure partie reste inédite. À partir de 1978, plusieurs expositions sont consacrées à son œuvre photographique : « Espaces » (Strasbourg, 1978), « L’Éclat et la Transparence » (Obernai, 1984), « La Lumière des Textes » (Sélestat et Strasbourg, 1985), « Le Jardin des Délices » (Colmar, 1987), « Le Martyre de Saint-Sébastien » (Strasbourg, 1991). Il a passé les dernières années de sa vie avec sa femme dans une maison du Haslach, au-dessus de Munster (Haut-Rhin).

Bibliographie sélective

-Le Jardin perdu (1950) Prix Fénéon : consulter des extraits en ligne sur Gallica
-Les voleurs de cendres (1951)
-Le Mystère de Sainte Dorothée (1952)
-Le Clown (1957) Prix Charles Veillon : se procurer cet ouvrage
-L’Amour profane (1959) Prix Maurice Betz : se procurer cet ouvrage
-Le Bonheur fragile (1960) Prix Renaudot : consulter des extraits en ligne sur Gallica 
-La dernière nuit (1963) 
-Le Viol (1964) : se procurer cet ouvrage
-Gel et feu (1989) : se procurer cet ouvrage 
-Le point vif (1991) : se procurer cet ouvrage 
-Le Carnet blanc (2002) : se procurer cet ouvrage 
-La Lumière de la terre (2007), traduit de l’allemand par Jean-François Eynard, Prix du Patrimoine Nathan Katz : se procurer cet ouvrage 

Présentation du fonds
Corps du texte

Le 9 février 1994, Alfred Kern confie en dépôt aux Archives départementales du Haut-Rhin, aujourd’hui Archives d’Alsace, une masse considérable d’inédits, de documents de travail, de négatifs photographiques, représentant un total de 27 mètres linéaires. Ses archives ne sont consultables que sur autorisation d’un comité dont il a défini la composition de son vivant. Le fonds Alfred Kern est un témoignage vivant de l’œuvre et de la pensée d’un homme qui a marqué de nombreux domaines. Qu’il s’agisse de ses recherches scientifiques, de ses contributions littéraires ou de ses travaux artistiques, ce fonds permet d’appréhender l’étendue de sa pensée créative et de sa réflexion intellectuelle.

Le fonds contient une collection des bulletins du PEN Club international, une organisation de défense des écrivains dans le monde, ainsi que des travaux relatifs à des congrès et conférences qui illustrent son implication dans les problématiques littéraires et les droits des écrivains. Les documents sur sa thèse consacrée à Jacob Burckhardt offrent un aperçu de ses recherches académiques approfondies. Des manuscrits inédits, annotés de ses travaux publiés et non publiés ainsi que des essais de traduction et des poèmes témoignent de son processus créatif et de l’évolution de ses idées ; les réflexions personnelles et les analyses d’Alfred Kern à travers ses notes de lecture offrent en parallèle un éclairage sur ses influences et ses sources d’inspiration. Son travail d’artiste plasticien est aussi présent grâce à une riche collection de photographies de ses expositions et œuvres, ainsi que des négatifs, des cassettes audio, des diapositives et des films qui permettent une immersion totale dans ses créations visuelles. Ce fonds contient également des documents privés tels que de la correspondance, des journaux intimes, des photographies de famille et divers papiers personnels qui livrent un regard plus intime sur l’auteur.

Lieu de conservation
Archives d’Alsace, site de Colmar
3 rue Fleischhauer 68000 Colmar
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3 rue Fleischhauer 68000 Colmar


Bibliothèque municipale. Colmar, Haut-Rhin  Voir le site
1 place des Martyrs de la Résistance 68000 Colmar

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